Bonsoir à tou(te)s,
Inscrit depuis peu sur ce forum, je créé « ma page », pour vous partager mon cheminement, et recueillir si possible en retour des réponses à mes questionnements.
J'espère rester clair dans la teneur de mes propos.
Je ressens aujourd’hui un intérêt grandissant pour la religion de l'Islam.
Beaucoup d’écrits, de bon esprit renouvelé dans les échanges avec des pratiquants que je côtoie, m’ont convaincu.
Certaines postures de vie m'inspirent depuis plusieurs mois, également.
J’ai été invité à poursuivre ma quête, et je ressens le besoin de partager ici mes ressentis, pour avancer en conscience, et faire des choix éclairés par la suite.
Par avance, merci de votre lecture et de vos retours. J’espère que vous pourrez m’aider.
Tout d’abord, je me présente :
J'ai reçu une éducation catholique par ma mère (catéchisme, communions, messes, réunions familiales…), tout y était. Elle était très investie dans cet accompagnement (mère au foyer).
Le passif paternel (athée) était très lourd, avec des principes éducatifs à la dure, qui ne donnent pas envie, sur de nombreux aspects.
« Le travail par la force, le reste viendra avec le temps »… Vous pouvez imaginer la douceur des échanges.
Cocktail explosif qui a ouvert sur des disputes, puis sur d’éprouvantes batailles judiciaires.
Les idéaux de vie et principes éducatifs (familiaux, religieux), ont tous volé en éclats.
Notre famille s'est déchirée.
Aujourd’hui, mon père est décédé, mes grands-parents également. Sauf grand-mère maternelle et ma mère, qui sont encore en vie.
De l'enfant "témoin et victime" d'agissements qui peuvent faire froid dans le dos, j'ai avancé dans la vie, avec mes autres frères, éparpillés aux quatre coins de la France.
Père à l'aube de mes 30 ans, installé professionnellement, je suis séparé de la maman. Aujourd’hui, ma fille est adolescente, et en garde alternée.
Elle n’est pas baptisée. Choix a été convenu qu’elle soit libre de choisir sa voie, selon ce qui fait réellement sens en elle, et que l’on restera ses guides.
De l'éducation religieuse reçue, j'en conserve un grand respect, mais sans pour autant pratiquer. Je n'en ai pas ressenti le besoin, parfois des questionnements, mais jamais de ressentiments. Je m'en suis éloigné, et je pense avoir perdu la foi après ces épisodes douloureux.
Accompagner ma fille, allumer 1 bougie, 1 cierge avec elle, à la mémoire de nos anciens, lui témoigner l’importance de notre amour au présent, me recueillir à ses côtés, c'est toute la richesse qui m’habite dans ce lieu.
J'ai avancé avec trop de doutes à l’époque, et une bien faible estime de moi, je le regrette, pour parvenir à maintenir ce lien entre l’Eglise et moi. Je n'ai pas trouvé la force d'y chercher un soutien, j'aurai peut-être dû...
J'ai avancé avec discrétion dans les sillons de la vie avec l'espoir de trouver des échappatoires et pistes pour me révéler personnellement, autrement ou ailleurs.
Il y a 7 ans :
J’ai fait la rencontre d’une jeune femme, musulmane. Collègue d’une amie de longue date.
Notre relation s’est construite sur le goût du partage des valeurs de la famille, de l’ouverture sur le monde, du goût de l’autre, sans jugement des différences d’éducations, de cultures, d’origines, ni de couleurs de peaux.
Au commencement de notre relation, elle m’avait précisé que la religion ne serait pas un sujet entre nous pour l’avenir. Qu’elle n’avait jamais réussi à appliquer au quotidien les principes qu’elle avait reçus de son éducation religieuse et de sa culture familiale.
Rebelle mais réellement confondue dans ses convictions, les années qui ont suivi ont marqué de + en + son besoin de pratiquer. Mes questionnements, les siens cumulés…
Nous avons fait le choix de nous entourer de conseils professionnels puisque la relation en pâtissait. Elle de son côté, moi du mien.
Avec les mois, elle m’a confié qu’elle ne se voyait plus poursuivre sans pratiquer pleinement sa religion. Acter une relation en toute honnêteté, par le mariage religieux, et une pratique respectueuse et impliquée.
Je trouvais ça + honnête, et en même temps terrible, après 6 années de couple, l’achat d’une maison en commun, et des promesses qui se sont envolées en quelques semaines.
C’était la 1ère femme que je présentais à ma fille, après de longues années après ma séparation.
J’ai manqué de discernement sur ce point crucial. Elle également, sinon au moins d’une part d’honnêteté, puisqu’elle est toujours restée en contact et proche de sa famille. Mais « le mal » était fait, et je ne souhaite pas juger.
Il fallait désormais réparer vite et bien agir.
Choix a donc été fait de mettre en vente la maison, et pour ma part de rechercher un nouveau logement, pour garantir ma posture paternelle auprès de ma fille.
Nous avons remis en question l’avenir de notre couple, et mesurer les conséquences pour enfin décider de mettre de la distance entre nous, cesser ces habitudes de vie, pour revenir dans le droit chemin.
J’ai laissé le choix à ma compagne d’une autre union si cela faisait + sens à ses yeux, de consulter les siens, et de me laisser libre de réfléchir à mon engagement personnel de mon côté.
Rien ne serait possible sans remise en question complète :
Elle, de son engagement réel vis à vis d’elle-même, de sa famille, de ma fille et moi-même. Moi, de ma prise de position concernant ma conversion, de mon entière implication, de mes convictions, et de mon attachement sincère à la religion, puisqu’il est avant tout question de ça.
Et de mon apaisement complet quel que soit le choix..
Me voilà, aujourd’hui, 1 an après :
Je vis avec ma fille, dans notre nouveau logement.
Seul, je lis, j’apprends, je cicatrise aussi.
Ça remue, mais ça me semble préférable.
Je souhaite m’entourer de personnes honnêtes, sincères et éclairées qui pourront me guider dans mon apprentissage.
Des sachants, pratiquants, respectueux des pratiques, coutumes
Qui pourraient comprendre ma position de vie, et me donner des pistes aussi.
Juger selon ce qui vous apparaît juste vis-à-vis de cette femme, de personnes qui m’ont conseillé aussi dans sa famille
Merci pour vos retours
Inscrit depuis peu sur ce forum, je créé « ma page », pour vous partager mon cheminement, et recueillir si possible en retour des réponses à mes questionnements.
J'espère rester clair dans la teneur de mes propos.
Je ressens aujourd’hui un intérêt grandissant pour la religion de l'Islam.
Beaucoup d’écrits, de bon esprit renouvelé dans les échanges avec des pratiquants que je côtoie, m’ont convaincu.
Certaines postures de vie m'inspirent depuis plusieurs mois, également.
J’ai été invité à poursuivre ma quête, et je ressens le besoin de partager ici mes ressentis, pour avancer en conscience, et faire des choix éclairés par la suite.
Par avance, merci de votre lecture et de vos retours. J’espère que vous pourrez m’aider.
Tout d’abord, je me présente :
J'ai reçu une éducation catholique par ma mère (catéchisme, communions, messes, réunions familiales…), tout y était. Elle était très investie dans cet accompagnement (mère au foyer).
Le passif paternel (athée) était très lourd, avec des principes éducatifs à la dure, qui ne donnent pas envie, sur de nombreux aspects.
« Le travail par la force, le reste viendra avec le temps »… Vous pouvez imaginer la douceur des échanges.
Cocktail explosif qui a ouvert sur des disputes, puis sur d’éprouvantes batailles judiciaires.
Les idéaux de vie et principes éducatifs (familiaux, religieux), ont tous volé en éclats.
Notre famille s'est déchirée.
Aujourd’hui, mon père est décédé, mes grands-parents également. Sauf grand-mère maternelle et ma mère, qui sont encore en vie.
De l'enfant "témoin et victime" d'agissements qui peuvent faire froid dans le dos, j'ai avancé dans la vie, avec mes autres frères, éparpillés aux quatre coins de la France.
Père à l'aube de mes 30 ans, installé professionnellement, je suis séparé de la maman. Aujourd’hui, ma fille est adolescente, et en garde alternée.
Elle n’est pas baptisée. Choix a été convenu qu’elle soit libre de choisir sa voie, selon ce qui fait réellement sens en elle, et que l’on restera ses guides.
De l'éducation religieuse reçue, j'en conserve un grand respect, mais sans pour autant pratiquer. Je n'en ai pas ressenti le besoin, parfois des questionnements, mais jamais de ressentiments. Je m'en suis éloigné, et je pense avoir perdu la foi après ces épisodes douloureux.
Accompagner ma fille, allumer 1 bougie, 1 cierge avec elle, à la mémoire de nos anciens, lui témoigner l’importance de notre amour au présent, me recueillir à ses côtés, c'est toute la richesse qui m’habite dans ce lieu.
J'ai avancé avec trop de doutes à l’époque, et une bien faible estime de moi, je le regrette, pour parvenir à maintenir ce lien entre l’Eglise et moi. Je n'ai pas trouvé la force d'y chercher un soutien, j'aurai peut-être dû...
J'ai avancé avec discrétion dans les sillons de la vie avec l'espoir de trouver des échappatoires et pistes pour me révéler personnellement, autrement ou ailleurs.
Il y a 7 ans :
J’ai fait la rencontre d’une jeune femme, musulmane. Collègue d’une amie de longue date.
Notre relation s’est construite sur le goût du partage des valeurs de la famille, de l’ouverture sur le monde, du goût de l’autre, sans jugement des différences d’éducations, de cultures, d’origines, ni de couleurs de peaux.
Au commencement de notre relation, elle m’avait précisé que la religion ne serait pas un sujet entre nous pour l’avenir. Qu’elle n’avait jamais réussi à appliquer au quotidien les principes qu’elle avait reçus de son éducation religieuse et de sa culture familiale.
Rebelle mais réellement confondue dans ses convictions, les années qui ont suivi ont marqué de + en + son besoin de pratiquer. Mes questionnements, les siens cumulés…
Nous avons fait le choix de nous entourer de conseils professionnels puisque la relation en pâtissait. Elle de son côté, moi du mien.
Avec les mois, elle m’a confié qu’elle ne se voyait plus poursuivre sans pratiquer pleinement sa religion. Acter une relation en toute honnêteté, par le mariage religieux, et une pratique respectueuse et impliquée.
Je trouvais ça + honnête, et en même temps terrible, après 6 années de couple, l’achat d’une maison en commun, et des promesses qui se sont envolées en quelques semaines.
C’était la 1ère femme que je présentais à ma fille, après de longues années après ma séparation.
J’ai manqué de discernement sur ce point crucial. Elle également, sinon au moins d’une part d’honnêteté, puisqu’elle est toujours restée en contact et proche de sa famille. Mais « le mal » était fait, et je ne souhaite pas juger.
Il fallait désormais réparer vite et bien agir.
Choix a donc été fait de mettre en vente la maison, et pour ma part de rechercher un nouveau logement, pour garantir ma posture paternelle auprès de ma fille.
Nous avons remis en question l’avenir de notre couple, et mesurer les conséquences pour enfin décider de mettre de la distance entre nous, cesser ces habitudes de vie, pour revenir dans le droit chemin.
J’ai laissé le choix à ma compagne d’une autre union si cela faisait + sens à ses yeux, de consulter les siens, et de me laisser libre de réfléchir à mon engagement personnel de mon côté.
Rien ne serait possible sans remise en question complète :
Elle, de son engagement réel vis à vis d’elle-même, de sa famille, de ma fille et moi-même. Moi, de ma prise de position concernant ma conversion, de mon entière implication, de mes convictions, et de mon attachement sincère à la religion, puisqu’il est avant tout question de ça.
Et de mon apaisement complet quel que soit le choix..
Me voilà, aujourd’hui, 1 an après :
Je vis avec ma fille, dans notre nouveau logement.
Seul, je lis, j’apprends, je cicatrise aussi.
Ça remue, mais ça me semble préférable.
Je souhaite m’entourer de personnes honnêtes, sincères et éclairées qui pourront me guider dans mon apprentissage.
Des sachants, pratiquants, respectueux des pratiques, coutumes
Qui pourraient comprendre ma position de vie, et me donner des pistes aussi.
Juger selon ce qui vous apparaît juste vis-à-vis de cette femme, de personnes qui m’ont conseillé aussi dans sa famille
Merci pour vos retours