es-selèmou 3aleykoum
Tromper sa femme est en crime en Islam passible de la peine de mort par lapidation. Comment applique t-on la peine de lapidation ? On creuse un trou peu profond dans lequel on introduit les coupables en position debout en laissant dépasser le haut de leur corps ; puis une foule s'amasse autour d'eux et frappe à coups de pierre les libertins jusqu'à ce qu'ils meurent. C'est une peine qu'Allah a institué dans la Torah, puis qui a été confirmée par le Très-Haut pour la communauté de Mohammed (psl). Sachant que Moïse (psl) a vécu au 13e siècle avant Jésus-Christ, la peine de lapidation a près de trois-mille-deux-cent ans d'âge. Si on considère que les Prophètes antérieurs à Moussa (psl) se sont vu eux aussi prescrire la lapidation pour leur communauté, cette peine pourrait être aussi vieille que les débuts de l'humanité. Pour notre communauté, cette peine fût d'abord institué par un verset du Coran, qui fût ensuite retiré par Allah du Coran, mais resta en vigueur à travers la pratique du Prophète (psl). Ce châtiment est institué par la Sounna jusqu'à la fin des Temps. Le Messager (psl) fît lapider une femme adultère repentante venue se dénoncer elle-même. C'est sur cette base que les Compagnons (qu'Allah soit satisfait d'eux) commencèrent à lapider un homme qui réussît à s'enfuir, fût rattrapé, puis lapidé jusqu'à la mort. Je reviendrai, incha'Allah, citer les Textes plus tard.
C'est surtout pour souligner la gravité de ce crime et répondre à la fausse solution d'épouser une deuxième femme, alors que ce mari mérite la mise à mort par les autorités musulmanes compétentes. Théoriquement, à la lumière des Textes, sans prendre en compte leur cas particulier, ce fornicateur - qui ne se protège même pas quand il trompe sa femme ! - ne devrait ni avoir deux femmes, ni un seule ni même avoir le droit de continuer à vivre. En disant qu'on réglerai son problème d'adultère en lui offrant une deuxième épouse, on dit, en quelque sorte, que la récompense pour l'adultère, c'est de pouvoir épouser une deuxième femme. (Mode "ironie" activé) Mais quelle idée géniale ! Je vais de suite aller tromper ma femme pour avoir le droit d'en avoir une deuxième ! Et qui sera ma deuxième femme ? Celle avec laquelle je trompe déjà ma première ! Autrement dit, tu forniques avec la voisine ; puis tu imposes cette voisine comme co-épouse à ta femme pour que tout rentre dans l'ordre. Fin de l'ironie. Sachant que l'homme peut avoir jusqu'à quatre épouses, il suffirai donc de forniquer avec trois femmes, tout en gardant la sienne, pour obtenir les quatre épouses permises. Bien sûr que ça ne marche pas comme ça.